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Il m'est arrivé, quelquefois, au hasard de mes déplacements, de découvrir les lieux où le théâtre Ravel s'est produit, avec à sa tête Lazare Ravel, mon arrière-grand père, directeur du théâtre, à la suite de son père.

Le 15 août dernier, j'ai reçu un message de la part d'une habitante de Sainte Anne du Castellet (commune du Castellet), laquelle, à la lecture de mon blog, a remarqué une carte postale éditée à partir d'un cliché de Lazare Ravel, représentant le café des Lauques, situé sur cette commune, en 1914 et plus particulièrement la remise désignée par la flèche et dans laquelle le théâtre avait été édifié. Cette désignation "café des Lauques" est peut-être en rapport avec le lieudit "Les Laouques" de Sainte Anne. Cette remise appartient à sa famille (Bonifay). A cette époque, la troupe était installée à La Cadière et effectuait des "tournées"(entre janvier et mai 1914) dans les différents hameaux autour de La Cadière.

Je me suis donc rendu sur les lieux (avenue Georges Clemenceau) "en pèlerinage", sur les traces de mes ancêtres.

Depuis cette date et après bientôt 110 ans cette remise est encore debout. Ceci est d'autant plus étonnant que la voie, au bord de laquelle elle se trouvait, est aujourd'hui méconnaissable, en raison de l'urbanisation de Sainte Anne du Castellet.

Elle est aujourd'hui, une pauvre masure dont le toit est en partie écroulé. Cependant, son identification ne fait aucun doute, car la petite porte que l'on peut observer sur la photo, est toujours la même. Bien entendu, l'affiche qui avait été collée en 1914 et que l'on devine sur la carte postale, annonçant la représentation théâtrale "Les deux orphelines", n'est plus là.

Voici quelques photos prises aujourd'hui 3 septembre 2023, situant la remise.

 

 

Le bâtiment qui la précède est toujours là, reconnaissable à ses volets. Le tas de pierre correspond, peut-être, à l'un des arbres de la photo ancienne.

Autre vue

Sur les traces de Lazare Ravel

La façade du bâtiment, porte encore la mention, à peine lisible, de l'activité de son ancien propriétaire : Albert Bonifay, entrepreneur en électricité.

Ayant, moi même des ancêtres qui ont vécu au Castellet (Famille Barthélemy), avant la révolution, il est possible que des liens existent entre nos familles.

Je remercie Manon de m'avoir permis de revenir sur les traces de mes ancêtres.

Sur les traces de Lazare Ravel
Tag(s) : #Lazare Ravel
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